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Marie Reine des Anges

 

 

 

Couronnement, Andrea di Bartolo, 1405-1407, Venise

 

" Je vous salue, noble Fille des rois ; ô Vierge, sauvez-moi, je cours vers Vous, conservez celui qui se prosterne devant Vous  : Vous avez l'habitude d'agir ainsi avec les autres."

 

Les fleurs de Marie, Saint Bonaventure

 

 

 

Auguste Reine

 

Remède contre les "Esprits des ténèbres" et les forces de haine et de peur.

Sous l’impulsion du vénérable Père Cestac, cette prière s’est répandue dans l’univers catholique, accompagnée partout de faveurs extraordinaires.

 

Auguste Reine des cieux, souveraine Maîtresse des Anges, vous qui, dès le commencement  (1) , avez reçu de Dieu le pouvoir et la mission d’écraser la tête de Satan, nous vous le demandons humblement, envoyez vos Légions célestes pour que, sous vos ordres, et par votre puissance, elles poursuivent les démons, les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l’abime.

Qui est comme Dieu ?

O bonne et tendre Mère, vous serez toujours notre amour et notre espérance.

O divine Mère, envoyez les saints Anges pour me défendre et repousser loin de moi le cruel ennemi.

Saints Anges et Archanges, défendez nous, gardez nous.

Prière indulgenciée par Saint Pie X, le 8 Juillet 1908

 

 

 

(1) "Je mets une inimitié entre toi (le Serpent) et la Femme, entre ta postérité et sa postérité; Elle te brisera la tête et tu l'attaquera au talon;"

Genese III, 15

 

 

Historique de la prière

Les saints Anges, nos grands auxilliaires

 

Dans l'année 1868, mourut à Anglet, au sud de la France, le saint fondateur des "Servantes de Marie", le Père Louis Edouard Cestac. Il fut souvent favorisé de grandes grâces charismatiques. Selon son propre témoignage, la Mère de Dieu lui apparut un jour et lui fit savoir qu'on devait beaucoup prier pour qu' Elle veuille envoyer les saints Anges au secours du monde. A sa remarque qu'Elle-même était donc assez puissante pour envoyer les saints Anges au secours du monde, aussi sans la prière des humains, Elle fit cette réponse :

LA PRIERE EST UNE CONDITION VOULUE PAR DIEU, plus ces prières seraient instantes et multiples, avec autant plus de force Elle viendrait avec les saints Anges."Moi-même je viendrai avec toute une légion d'Anges au secours de l'Eglise et La sauverai !"

Marie Elle-même lui a dicté la prière suivante:" Auguste Reine .... voir ci-dessus. la prière ...."

Marie demanda alors que cette prière soit répandue et priée un peu partout. Frappant est le fait que lorsque cette prière fut imprimée la première fois, la machine à imprimer éclata trois fois. 

 

Nous avons donc  grand espoir et une grande consolation. En effet, nous vivons aujourd'hui une effroyable et sans cesse grandissante domination de Satan. Les démons ont visiblement pénétré dans le monde et dans l'Eglise. Mais Dieu répond à cette situation, Il envoie du secours. Ce secours est Celle qui écrase la tête du Serpent et avec Elle les saints Anges.

 

Source de l"Historique de la prière, Maria Rosa Mystica, Montichiari-Fontanelle,A.M.Weigl,

 

 

 

 

 

 

 

L'Immaculée Conception, entourée de bons anges,

par Adolphe William Bouguereau

 

 

Union ineffable entre saint Michel,

Marie Immaculée et le Cœur de Jésus

 

      Il y a donc, comme je viens de le dire, mon Père, environ un mois et demi que, sans aucun antécédent dans cet ordre de choses, je me sentis tout à coup, et d'un mode que Dieu seul connaît, comme appelée par le très glorieux archange saint Michel. Il me dit ces paroles : « Fais connaître aux hommes le grand pouvoir que j'ai près du Très-haut; dis-leur de me demander tout ce qu'ils voudront, dis-leur que ma puissance en faveur de ceux qui me sont dévots est sans limites. » Et, en même temps, il ajouta cet ordre formel : « Fais connaître mes grandeurs »; et je compris bien, mon Père, qu'il ne me demandait pas cela pour sa propre gloire, mais pour la seule gloire de Dieu dont il est si zélé.


Et moi, dans mon étonnement, je lui répondis: « Oui, archange et prince du Très-haut, je manifesterai vos grandeurs» [ ... ]


      Cette demande achevée, je fus émerveillée de deux choses : la première, de voir un aussi puissant prince s'humilier et s'abaisser ainsi jusqu'à moi; et l'autre, de ma présomption, pour lui avoir promis de faire connaître ses grandeurs. Cela m'apparaissait en dehors de toute possibilité: sur quelles connaissances m'appuyer pour le faire ? Jusqu'alors, je n'avais rien appris ni étudié sur un aussi sublime sujet ; je ne pouvais pas non plus me servir d'aucun livre, puisque le Seigneur me défend absolument d'employer mon temps à faire la moindre lecture pour bonne qu'elle soit. Cependant, mon Père, malgré ma témérité en cette occasion, Dieu me pardonna ma présomption, et j'obtins de sa grâce les moyens d'accomplir ce que j'avais promis.


      Depuis ce moment jusqu'à ces derniers jours, j'ai entendu maintes fois les paroles suivantes : « Je mettrai deux joyaux des plus précieux comme ornements à mon Cœur pour sa gloire perpétuelle ; j'en couronnerai les deux mouvements de mon Cœur, en mémoire éternelle des bontés de ce Cœur qui aime tant les hommes. Je veux, par cette nouvelle tendresse, montrer tout l'amour que je porte à l'homme. Je ne sais plus que faire pour l'homme. Que ferai-je donc pour l'homme ? » A quoi je lui répondis : « Sauvez-le, mon Dieu, puisque c'est dans ce but que vous avez répandu votre très précieux Sang. » Je comprenais bien que ces deux joyaux étaient Marie Immaculée et l'archange saint Michel, et je voyais en même temps l'heureux sort de ceux qui s'emploieraient à leur procurer honneur et gloire. J'entendis encore ces paroles : « Cette nouvelle trinité doit être bénie et glorifiée sur la terre, comme l'est dans le ciel l'unité des trois divines personnes : heureuse la nation, heureux le pays ou le monastère qui s'enflammera de cette dévotion ! Ecris tout ce que tu en sais. » [ ... ]


     Ce très saint Cœur allait ainsi tout rempli d'afflictions, et comme près d'expirer de douleur, quand apparurent tout à coup deux étoiles d'une beauté et d'un éclat indicibles. Elles s'approchèrent de ce divin Cœur à deux endroits différents, qui me parurent être ceux-là mêmes que blessaient l'amour et la douleur; et dès que les deux étoiles eurent ainsi touché le Cœur, celui-ci demeura aussitôt grandement soulagé des angoisses qui l'oppressaient : ses tristesses se convertirent en joie, ses blessures en transport d'amour le plus paisible et le plus suave. Les deux étoiles vinrent donc se poser l'une à droite et l'autre à gauche de ce Cœur sacré ; et alors celui-ci se changea à son tour en une troisième étoile, sans perdre pourtant sa forme naturelle : toutes trois demeurèrent ainsi triangulées, formant le triangle que l'on donne pour signe de l'unité ou égalité des trois Personnes divines. Je compris cependant que cette unité suprême n'était pas représentée par ces trois étoiles réunies ensemble : celle du milieu, le Cœur de Jésus; celle de droite, Marie Immaculée; et celle de gauche, l'archange saint Michel; le triangle qu'elles formaient signifiait l'unité de volonté qui les met tous trois en parfaite harmonie, pour le bien de l'homme. Marie veut demander, Jésus ou son très saint Cœur veut accorder et saint Michel veut distribuer à large main ce que Marie a obtenu. Quant aux paroles, voici celles que je notai: Marie à droite et saint Michel à gauche, l'étoile du Cœur de Jésus se faisait de leurs rayons comme autant de langues. Du côté droit vers Marie, je vis, plusieurs fois répétés, ces mots: « Fiat, fiat» ; en allant de Marie à saint Michel, ceux-ci: « Va, va, va » ; et de saint Michel au Cœur de Jésus: « Qui est comme Dieu ? » Mais si je voulais faire connaître l'immense bonté dont Dieu use envers nous, en réunissant en notre faveur trois volontés aussi nobles, je ne saurais que balbutier, ma langue ne pouvant trouver d'expressions pour rendre une telle merveille. Je dirai seulement que le très saint Cœur de Jésus désire ardemment remplir la promesse qu'il fit autrefois par ces paroles : «Je tiens en réserve, dans mon Cœur, d'immenses trésors pour les derniers temps, afin de ranimer la foi à demi morte, dans les chrétiens de cette époque-là. » [ … ]


    Ce très noble archange sera comme un messager pour distribuer les grâces innombrables que Marie obtiendra du Cœur de Jésus. Et il goûtera un plaisir si grand de pouvoir ainsi prêter obéissance à sa Reine, et consoler en même temps nous tous qui gémissons sous un si dur esclavage en cette terre d'exil, que, sans exagération, on peut, en toute vérité, lui donner le nom de joie sans égale; ah ! mon Jésus ! quelle ineffable union j'ai remarquée entre ces trois objets dignes de toutes nos attentions, de tout notre amour ! On peut bien dire qu'entre Jésus, Marie et Michel archange, il n'y a vraiment qu'une même volonté, qu'un même désir. Oh ! mille fois heureux ceux qui leur sont dévots, dévots du très saint Cœur de Jésus, ou bien de sa Mère Immaculée, ou encore du séraphique saint Michel: car, selon ce que j'ai pu remarquer, la gloire que l'un d'eux en recevra sera partagée également par les deux autres. Je ne veux pas, Révérend Père, m'étendre davantage pour expliquer en détail toutes les grâces que, dans le court espace de deux ans, le Cœur de Jésus a épanchées sur notre Espagne, et sur beaucoup d'autres points de la chrétienté. Je dirai seulement qu'elles sont incomparablement plus admirables les miséricordes qui nous attendent dès aujourd'hui, si nous sommes zélés en la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, à Marie Immaculée, et à saint Michel archange.

 

Source : PIE DE LANGOGNE, La Vénérable Philomène de Sainte-Colombe ... Sa vie et ses écrits, Paris, La Bonne Presse, 1893. Ecrit du 30 janvier 1867 [à son confesseur], p. 187-196.


Repris dans l'ouvrage « Les plus beaux textes sur les saints Anges » , Vincent Klee

 

LA VENERABLE PHILOMENE DE SAINTE-COLOMBE FERRER, minime déchaussée, est née le 3 avril 1841 à Mora de Ebro (Catalogne, Espagne)  et morte le 13 août 1868 à Valls (Catalogne)